Dans Métaclassique, David Christoffel veut décloisonner la parole sur la musique classique et en repousser les limites. Fabuler, rajeunir, consoler, orner : chaque semaine, l’émission offre une variation radiophonique autour d’un verbe qui sert de ligne de fuite pour une traversée inédite. D’un numéro à l’autre, l’émission accueille des témoignages de musiciens, des entretiens avec des musicologues ou des créations radiophoniques avec des enfants ou des étudiants.

 Si la tonalité du téléphone est de 440 Hz, c’est qu’il y a forcément un rapport avec le diapason des musiciens et les délibérations qui ont animé la communauté musicale en 1859, quand la France a voulu fixer une hauteur de référence par décret. Au-delà d’un confort de la voix ou de quelques pragmatiques musicale, la volonté de standardiser une hauteur de référence est vite devenue une nécessité industrielle. Dans le livre Tuning the World publié par les presses universitaires de Chicago, la chercheuse Fanny Gribenski a fait l’histoire de l’étalon 440 Hz et pu observer les différentes négociations entre France, Allemagne et Etats-Unis, mais aussi Angleterre à partir du moment où la BBC a imposé les « greenwish pips » pour donner une sorte de la entre toutes les horloges du monde.