Il fut un temps, lointain, où l’homme, ce sauvage qui était bon, vivait en harmonie avec la nature. Il traversait plaines et forêts, et prélevait ce qui lui était nécessaire pour vivre, sans se soucier du surlendemain. Puis, O malheur !, le chasseur-cueilleur nomade se fit agriculteur. Il inventa alors la sédentarité, la civilisation, la domination et l’aliénation. C’est à ce discours auquel s’attaque le philosophe Pierre Madelin dans Faut-il en finir avec la civilisation. Primitivisme et effondrement, publié par Ecosociété. (Patsy)