Mon premier est un fils de banquier né avec une petite cuillère en argent dans la bouche et élevé dans la soie cosmopolite, partisan d’une Europe musicale, il accouchera, en 1829, d’une troisième symphonie, dite « Écossaise ».

Aux antipodes du premier, mon second, l’année du crack boursier de 1929, composa une œuvre chorale « Happy End » plutôt destinée aux humbles fragiles des bas-fonds.

Ces deux-là, construisent la trame d’une émission radiophonique dont le titre évoque un type d’entreprise et de candidature présidentielle, issues du monde virtuel et donc en totale déconnexion avec le réel souffrant.

Qui sommes-nous ? Le gagnant héritera de dons de voyance lui permettant de lire dans l’encre noire du secret des urnes, les conséquences d’une consultation électorale où l’on offrait à choisir entre un trop plein de conneries et le vide sidéral et sidérant de la performance chiffrée, inhumaine et inhabitable…

Good luck, bonne écoute et faites vous, vous-même, votre propre vie !..

(Extrait de « La République des Beaufs : à l’age de l’homme des tavernes…)

Une émission proposée par François Prost